Des clous dans le cœur


Editions               Fayard            345 pages Policier


Il s'agit d'une ancienne chronique, raison pour laquelle je parle de l'esthétique du livre. 

[ Esthétique ] J'adore le titre ! Ces clous, ce cœur, ensemble ! Wouaw, j'ai tout de suite accroché !Pour ce qui est de la couverture ,je trouve qu'elle correspond à cette idée de souffrance et de solitude que peuvent engendrer des clous dans le cœur. Je trouve la photo très jolie. L'homme est le centre d'intérêt, celui que l'on regarde, mais la lumière jaune visible derrière les arbres ne laisserait-elle pas penser à la réussite, l'espoir voire la guérison dans le cas de notre titre ? Question résumé : d'une part, j'adore le 1er paragraphe, d'une autre part, je suis moins enthousiaste après la lecture des autres... certes cela sent la bonne enquête à plein nez, mais un petit quelque chose me gène. Peut-être le fait qu'il dise qu'un enfant autiste va leur crier la vérité... le fait de connaître l'identité de ce personnage me trouble...j'aurais préféré une surprise, l'apprendre au fil de l'enquête.
Affaire sur affaire, elles semblent toutes liées. Mais par quoi, et comment ? C'est ce que le commandant Maxime Revel va tenter de découvrir... Sa vie n'est qu'un lambeau... fille anorexique, femme disparue, il n'a plus, pour ainsi dire, que son boulot comme raison de vivre. Mais passons. La disparition de sa femme, certes le perturbe, mais un autre fait plus perturbant encore l'empêche de faire un éventuel deuil... Une intuition, cette intuition que lui seul a et peut avoir. Entre deux quintes de toux et crachas de sang, il embarque son équipe dans ce qu'il pense être, d'une part la clé de leur enquête, mais également celle de la disparition de sa femme.
Au fil du récit, il s'en va de coïncidences sur coïncidences, ou plutôt de faits qui permettent de tout regrouper... L'on ressent bien, à travers le langage employé, que l'auteure connaît le terrain, y a vécu. Chaque personnage a un trait de caractère le rendant unique aux yeux du lecteur. L'écriture est fluide, et les nombreux chapitres permettent, chacun, de rendre compte d'un événement de l'avancée de l'enquête, selon la situation de différentes personnes, comme une suite logique, un puzzle qui se forme.J'aimé aimé ce récit et ses personnages, de même que l'enquête et le cheminement des enquêteurs, je me suis laissée prendre au jeu et j'y ai pris goût. L'enfant autiste apporte sans doute une touche de réalisme supplémentaire à ce récit. Toutes les questions trouvent une réponse.  

Un bon roman policier avec une enquête qui progresse de façon assez étrange. On entre au cœur de la brigade...
Le regard désespéré de Revel lui rappela que les enfants ne grandissent jamais dans le cœur de leurs parents.


Revel n’était pas dans sa chambre quand ils revinrent à l'hôpital. On l'avait emmené passer une radio après une nouvelle crise de toux et accès de fièvre inattendu. Sur la tablette à roulettes, son plateau-repas refroidissait.

- Ça a l'air fameux, commenta Sonia en se penchant pour renifler l'odeur de papier de la purée et le parfum de vieille serpillère du carré de poisson bouilli, je me demande pourquoi on mange toujours aussi mal dans les hôpitaux...
- Pour éviter que les malades ne s'incrustent, répondit Lazare, lugubre.

Commentaires

  1. Je ne sais pas si cela vient de mon ordinateur ou pas, mais la première partie de ta chronique sur l'esthétique est illisible ainsi que ta phrase de conclusion.

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  2. Ca a l'air intéressant plus j'avoue que tu me rends curieuse des personnages.

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Merci de ton passage :)