Dans les déserts du vide, tome 2 : Renaissance


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Titre : Dans les déserts du vide, tome 2 : Renaissance
    Auteur : Lydia Vallpedepérez
    Sorti le 6 février 2015
    Lu les 25 et 26 novembre
    Auto-édition
    Genre : romance / historique


4eme de couverture :

Afin de fuir la misère de l'Espagne franquiste, Juan, après son mariage avec l'épouse qui lui a été imposée par sa famille, quitte d'Espagne et s'installe en France. Soledad ne tardera pas à le rejoindre. Ils vont travailler tous deux pour Romain, patron d'un vaste domaine rizicole dans les Bouches-du-Rhône. Ni l'un ni l'autre ne sait que Jaime est en vie, et qu'il est en réalité le meilleur ami de l'homme qui est leur patron. Comment vont-ils réagir lorsqu'ils l'apprendront ? De rebondissement en rebondissement, ce deuxième tome emporte le lecteur, à travers les magnifiques paysages de rizières en Camargue, vers un dénouement insoupçonné. Et ce sera la fin de la grande partie d'échecs qui faisait avancer ces personnages contre leur volonté, les contraignant à vivre des aventures poignantes. Qui sera le gagnant, au bout de l'histoire ?


Je remercie Lydia Valldepérez pour l’envoi des deux tomes de sa saga, dédicacés qui plus est. Je suis vraiment très touchée pour l’attention.




      J’ai découvert la plume et la sensibilité de Lydia il y a de cela quelques mois, c’est donc avec un certain plaisir que j’ai dévoré ce second tome…Je peux d’ores et déjà vous assurer qu’il est aussi bon, si ce n’est meilleur que le premier, c’est dire ! Dans les déserts du vide se place très haut dans mon classement des sagas, une superbe romance sur fond historique qui ne peut laisser indifférent nos tendres cœurs de lecteurs.


      La plume est toujours aussi agréable, presque langoureuse, sensible mais surtout authentique. Elle nous permet de renouer très rapidement avec les personnages, de les retrouver dans leur environnement, de se remémorer leurs histoires et tracas respectifs. L’immense fresque prend de nouveau forme, se dessine avec plus de force, de profondeur également. Soledad, Juan, Jaime, des sonorités qui résonnent à nos oreilles, des prénoms qui recouvrent peu à peu leur place dans ce vaste univers. Un trio de personnages auquel d’autres vont se greffer, graviter autour, s’unir et se désunir dans un seul souffle, comme un feu qui ne semble pas vouloir s’éteindre.




      Dans ce livre, les émotions sont sincères et pures, elles se décuplent à chaque chapitre tant et si bien que j’ai eu la gorge nouée durant presque toute ma lecture. On sent que tout est fouillé et réfléchit, que derrière chaque prise de décision se cache l’ombre d’une analyse minutieuse, d’un raisonnement détaillé qui prend forme dans les gestes et dialogues des personnages. Plus que de simples protagonistes, plus que des noms et des visages, ils me sont progressivement apparus comme des compagnons de route, véritables entités dont l’aura planait autour de moi. La personnalité de chacun est fouillée, relevant d’une construction complexe et fascinante. En effet, la profondeur de leur caractère, de leur tempérament est telle que j’aurais été étonné de les voir agir autrement ; loin d’être prévisible, tout s’inscrit dans un lent processus savamment orchestré. On devine, on anticipe, mais surtout, on se laisse prendre au jeu tant on a l’impression de les connaître vraiment.


     Je ne peux rédiger cette chronique sans aborder Soledad, ô Soledad…Elle est tout simplement formidable, elle force l’admiration et le respect, il s’agit d’une jeune femme merveilleuse, douce et aimante, elle aime la vie et déborde d’amour… Elle aime sans détour, sans aucune retenue, seulement animée par le désir d’aimer, un désir si pur et tellement authentique que c’en est troublant. Son personnage est fascinant, regorge de ressources et fait montre d’une gentillesse et d’une générosité sans bornes. Sa vie n’a rien d’une partie de plaisir, son adolescence a été plus que mouvementée, autant physiquement que psychologiquement… Se reconstruire n’est pas simple et pourtant, Soledad ne cesse de garder le sourire, éternelle optimiste dont tout le monde devrait s’inspirer. Gardant toujours la tête haute, elle s’érige très rapidement comme un modèle à suivre, une femme exemplaire sur qui les affres du temps semblent ne pas avoir de prise.


      Au cœur de cette Europe meurtrie et ravagée par la seconde guerre mondiale, chacun tente de s’extraire d’un quotidien devenu trop morose. Les liens se font et se défont pour mieux se repérer dans le temps et dans l’espace, tout est nécessaire au bon déroulement de l’intrigue. Ici, le jeu d’échecs présent sur les couvertures des deux tomes est vraiment important, il ne s’agit pas d’une simple illustration mais bien d’un des nombreux fils rouges de l’histoire. Au même titre que les lettres que l’on s’écrit, le jeu d’échecs apparaît comme un témoin silencieux des nombreuses aventures traversées par les personnages.




     Les sous-intrigues sont légion, conférant un charme naturel à l’intrigue principale, pimentant le récit en y insérant des révélations plus que croustillantes. Le poids du passé impacte plus que jamais le présent mais également le futur… Distillées de telle manière à piquer la curiosité, les révélations que nous offre Lydia Valldepérez sont plus que bienvenues, elles dévoilent leur pleine puissance juste quand il faut, renfonçant l’impact, accentuant la force de ces dernières.


      Le contexte, plus que passionnant, est merveilleusement bien exploité, offrant une immersion totale entre la France et l’Espagne d’après-guerre. Deux pays qui ont connu l’horreur et la peur, la misère et la mort, un sang versé trop abondamment au nom d’une guerre qui restera à jamais gravé dans les mémoires… Les séquelles sont autant physiques que mentales, dévastatrices et douloureuses. Avec Dans les déserts du vide, nous effectuons un superbe plongeon, entre politique et religion, c’est tout une panoplie de thèmes que l’auteure aborde avec pudeur et respect. Nous prenons conscience de l’importance des convenances sociales, des « on dit » ainsi que des « non dits », de tout ce que l’on ignore et qui reste enterré, de ces secrets qui vous gâchent la vie…


     La religion occupe également une place centrale dans ce récit, elle en impose comme elle peut venir en aide… Dans une Espagne très croyante, il ne fait pas bon mourir sans sacrement… Pauvreté et religion vont souvent de paire, traduisant la souffrance d’un pays qui se meurt progressivement, d’une nation qui peine à se relever. C’est dans ce contexte troublant et troublé que j’ai pris conscience de mon profond attachement aux personnages, que j’en aurais voulu encore plus… Les quitter fut un véritable déchirement tant ils sont à l’image de ce livre : puissants, émouvants, touchants, mais surtout authentiques.



    
     Je ne suis habituellement pas fan de romance celle-ci me charme totalement, me faisant passer par toutes les émotions possibles et imaginables. L’histoire est certes triste, tragique d’une certaine manière, elle donne malgré tout envie de sourire, de croquer la vie à pleine dent mais surtout d’aimer, d’aimer sans retenue, d’aimer tout simplement… J’avais adoré le premier tome, que dire de celui-ci si ce n’est que je me suis prise une belle claque dans la figure ? Je crois que je n’aurais pas imaginé la fin de l’histoire autrement, elle reflète bien l’intrigue, est en totale adéquation avec les messages et valeurs que l’auteure fait passer… Une magnifique fin qui a totalement conquis mon cœur de lectrice.


     En définitive, je suis tombée profondément amoureuse de cette saga, de la plume riche et sensible de Lydia Valldepérez ainsi que des personnages à la psychologie fine et fouillée. Le contexte et les thèmes abordés m’ont fait vibrer, me transportant au cœur d’une époque meurtrie par la seconde guerre mondiale, entre deux pays aux visages ravagés par les traces des batailles. Au cœur de cette histoire, nous retrouvons la belle et douce Soledad, une femme forte et formidable qui force le respect et l’admiration… Elle prône l’amour comme s’il s’agissait du plus beau cadeau du monde, et c’est sans doute le plus beau des cadeaux de la vie. Je ne peux que vous recommander la série Dans les déserts du vide, les émotions sont pures, sincères, authentiques… Au fil de la lecture, les personnages sont devenus de véritables compagnons de route, des amis dont les visages m’accompagneront de longues années durant.



3 raisons de lire Dans les déserts du vide

- Une plume sensible et fouillée
- Un contexte historique fascinant et bien exploité
- Des sentiments intenses et sincères

BONUS : Je suis totalement fan de la couverture


Vous pouvez dès à présent vous procurez 
le tome 1 ici et le tome 2 ici 


Toutes les illustrations proviennent du site Pixabay

Commentaires

  1. Je te remercie pour cette découverte !

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  2. J'ai lu cette saga l'année dernière je crois et ne l'ai pas apprécié autant que toi. C'est probablement dû au fait que la religion occupe une trop grande place dans le récit.
    Bon après-midi

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    1. Dommage, cela arrive et prouve que la lecture est quelque chose de très personnel :) C'est fort possible !

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  3. Ah, étant une grande amoureuse de romances et surtout de celles qui paraissent aussi réalistes, je note évidemment !

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    1. Je ne peux que t'encourager à la lire, elle est vraiment bien écrite et surtout passionnante :)

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  4. La religion dans les livres c'est toujours un peu délicat pour moi

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    1. Ici je trouve que c'est bien exploité et que cela sert bien le récit :)

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