Bonjour tout le monde, aujourd'hui je souhaite vous parler de quelque chose d'un peu particulier. Vous avez peut-être remarqué que je suis assez peu présente sur le blog en ce moment, c'est en parti dû à mes partiels de fin d'année mais un autre facteur m'empêche de m'occuper correctement du blog. Ce facteur ne date pas d'hier et je vais vous expliquer de quoi il s'agit. Peut-être cernerez-vous un peu mieux ma personnalité à travers l'histoire que je vais vous raconter, il s'agit de mon histoire, de mon vécu. J'écris cela en toute honnêteté et sans haine mais plutôt avec un certain recul. J'ai envie de vous montrer comment une simple amitié peut dégénérer et devenir un cauchemar ambulant. Je remercie par avance celles et ceux qui prendront le temps de me lire.
Je me sens trahie,
flouée, désabusée et surtout incomprise. La situation dans
laquelle je suis embourbée n'a rien de drôle, il s'agit d'un
tourbillon dans lequel je suis aspirée et qui ne semble pas avoir de
fin. Laissez-moi vous expliquer le pourquoi du comment.
À l'origine de tout
cela, une amitié banale issue d'une rencontre toute aussi banale.
J'avais une bande d'amis au lycée, quelques-uns d'entre eux avaient un
autre ami avec qui ils restaient parfois, le genre de personne plutôt
en retrait et dont la personnalité était souvent éclipsée par
celles des autres. Comme toute personne polie, je le saluais cette
personne d'un sourire, rien d'extraordinaire vous en conviendrez.
Suite à cela, cette personne m'a contacté sur les réseaux sociaux,
nous avons commencé à sympathiser. Il prétendait que le simple
fait que je lui souris dans les couloirs l'emplissait de joie car
personne ne prêtait jamais attention à lui. J'ai trouvé cela
gentil, je pouvais faire plaisir à quelqu'un et égayer ses journées
sans faire quoi que ce soit d'incroyable. Honnêtement je n'avais pas
à me plaindre, rester naturel permettait à une personne de passer
un bon moment. Au fil des discussion une amitié est née, assez
banale et sans aucune arrière pensée pour ma part. Nous pouvions
discuter de sujets très divers et variés, des formalités comme des
réflexions d'ordres philosophiques, ces conversations n'étaient
pas dénués d'un certain regard critique sur le monde.
Au fur et à mesure, les
discussions ont commencé à être plus longues, à prendre plus de
temps et demander plus d'énergie. J'ai également commencé à
recevoir des messages mignons et des marques d'affection qui étaient
pour moi jusqu'alors très anodins. Les choses étaient claires pour
moi, j'étais heureuse et en couple, à aucun moment je n'ai laissé
envisager à la personne que j'étais intéressée par elle, je ne
répondais donc pas favorablement à ses avances. Les messages, en
apparence, mignons ont tout de même continuaient, malgré les
nombreuses fois où j'ai pu témoigner mon envie que cela cesse car
c'en devenait presque malsain. Je crois qu'il ne pouvait comprendre
que je rejette son affection car lui même était à la recherche
d'affection, il ne pouvait donc imaginer qu'il en soit autrement pour
moi. Je ne sais pas si vous pouvez imaginer mais je recevais tous les
jours des mots doux accompagnés de cœurs alors que j'étais en
couple et pas du tout intéressée, ce qui avait le don de m'agacer
très fortement. Autant au début cela peut flatter, autant avec
insistance cela en devient lassant et installe une certaine forme
d'oppression.
À cette époque (
2015/2016 ) je menais une vie très dense et très riche. Mon temps
libre était partagé entre la lecture et le jeu d'échec, mais aussi
entre mes amis, ma famille et mon petit ami. Les discussions que
j'entretenais avec le garçon dont je vous parle me demandaient sans
cesse plus de temps, un temps que je ne pouvais lui consacrer. Il
aurait fallut que je lui consacre tout mon temps libre tant ce
dernier avait besoin d'attention. En effet, il avait besoin d'aide,
il était dans une période de profonde détresse affective et j'ai
essayé de l'aider dans la mesure du possible en lui apportant
soutien et réconfort. Ce garçon connaissait aussi d'autres
problèmes de nature différente mais je ne vais pas vous en parler
car cela est assez personnel, sachez toutefois que le cumul de ces
soucis me donnait le sentiment de parler à une personne qui pensait
constamment de manière négative et qui avait énormément de mal à
aller vers les autres, notamment à cause d'un grand manque de
confiance en soi. Je constituais une sorte de rempart contre la
solitude pour cette personne.
J'ai donc tout fait pour
aider cette personne car c'est dans ma nature d'aider les autres, de
leur apporter mon soutien. J'aime me rendre utile auprès de celles
et ceux qui en ont besoin, je veux être une oreille attentive, celle
qui peut vous prodiguer des conseils et vous aider à rebondir. Je ne
sais pas si je remplis correctement ce rôle mais je fais tout mon
possible pour y parvenir. C'est donc dans cette optique que j'ai
donné de mon temps et de mon énergie à une personne qui, je le
croyais, en valait la peine. Je pensais sincèrement que cette
personne méritait qu'on lui donne une chance et qu'on l'aide à
redresser la pente plutôt raide sur laquelle elle se trouvait. Il
faut croire que je me suis lourdement trompée, c'est la suite des
événements qui me l'apprendra. Sans doute cette amère expérience
a-t-elle servi de parfaite illustration à l'expression « trop
bonne trop conne ». J'ai l'impression que l'on a délibérément
abusé de ma gentillesse, que l'on m'a floué, que l'on s'est servi
de moi.
La relation amicale que
j'entretenais avec cette personne est vite devenue malsaine et
oppressante, d'un part car je recevais de nombreux messages non
désirés mais aussi parce cette relation nécessitait beaucoup trop
de sacrifices. Je n'ai pas de suite ressenti cette oppression, c'est
en discutant avec les gens qui m'entouraient que je m'en suis aperçu.
Quand je recevais un message de cette personne un certain
désappointement était visible sur mon visage, une certaine lassitude
aussi car malgré tous les efforts que je pouvais faire et toute
l'énergie que je mettais dans cette relation, il n'allait pas mieux
et devenait chaque jour un peu plus dépendant de moi. J'ai alors
compris que quelque chose n'allait pas. Lorsque je discutais avec
lui, le sentiment d'être opprimée m'envahissait, je commençais à
entrevoir l'aspect malsain de la relation et cela n'avait vraiment
rien de rassurant. Le pire sans doute, c'est qu'il ne devait pas se
rendre du compte du comportement qu'il pouvait avoir, et ce en dépit
de mes nombreuses réflexions à ce sujet.
Nos ressentis
sentimentaux étaient différents, je pense qu'il aurait voulu plus
qu'une simple amitié, ce que je ne pouvais et surtout ne voulais pas
lui offrir. Il ne me plaisait pas, ne m'attirait pas, il était un
ami et rien de plus. Les choses ont dès lors commencé à changé
car son comportement vis à vis de moi n'a plus été le même, il a
commencé à nourrir des sentiments amoureux. Sentiments qui
d'ailleurs s'apparentent plus à une certaine affection et attirance
qu'à un réel amour selon moi car il n'a pas hésité à me dire que
j'étais la première à lui accorder autant d'importance, je pense
donc que le sentiment qu'il nourrissait à mon égard provenait donc
de là et non du cœur. Toujours est-il qu'il a commencé à devenir
jaloux, que ce soit de ma relation amoureuse ou de mes relations
amicales en général. Il se sentait sans cesse inférieur aux autres
sur tous les points mais il n'hésitait pas à dénigrer les
personnes qui m'entouraient. Il commençait à nourrir une réflexion
assez contradictoire car d'un côté il n'avait pas confiance en lui
mais d'un autre côté il pensait méritait, plus que tous mes autres
amis, mon amitié. Il me reprochait de ne pas lui répondre assez
souvent ni assez rapidement, de ne pas être assez disponible alors
que je l'ai été pour lui beaucoup plus que pour d'autres amis.
J'ai alors décidé de le
lui dire, de lui expliquer car tout cela prenait une tournure qui ne
me plaisait pas du tout, mais alors vraiment pas du tout. Ce qui peut
sembler mignon et gentil au début, en plus de se transformer en
quelque chose de lassant, est devenu écœurant. Mes amis m'avaient
dès lors fortement conseillé de ne plus lui parler du tout et même
de m'en éloigner, ils avaient déjà compris, avant moi, que tout
cela me rongeait bien plus que je ne voulais le laisser voir. Aider
les autres je veux bien, me sacrifier pour eux c'est une autre chose.
Des jugements de valeur sur mes amis ont alors commencé à pleuvoir
et cela n'a fait que renforcer le sentiment que cette relation
amicale était au bord du gouffre.
J'ai voulu prendre mes
distances avec cette personne mais elle avait besoin de moi. La
dépendance que j'ai évoqué s'est amplifiée et je n'ai rien pu
faire pour l'endiguer. Pour schématiser, si je ne lui parlais pas,
il n'allait pas bien, si je ne lui écrivais pas, il avait des
insomnies etc. Autant vous dire que c'était un poids supplémentaire
sur mes épaules qui n'a eu de cesse de confirmer le sentiment
malsain de la relation. Je n'ai donc tout naturellement pas voulu
l'« abandonner », même si le terme est sans doute fort,
et j'ai pris sur moi de continuer à lui parler alors que je vivais
de plus en plus mal cette situation. C'est dingue comme le simple
fait de parler à une personne peut vous mettre de mauvaise humeur
pour toute une journée tant on sait que cette amitié ne nous
apporte plus rien de bien mais au contraire qu'elle nous use, que
l'on en tire plus rien si ce n'est une extrême fatigue et le
sentiment de ne pas pouvoir changer positivement les choses. J'ai
plus d'une fois fais passer ses problèmes avant les miens, mettant
de côté ce que je projetais de faire afin de l'aider, de lui parler
tout simplement pour qu'au final rien ne change. Quand j'en parlais,
que j'évoquais ce problème avec lui, j'ai toujours eu l'impression
en lisant ses messages, que j'étais une méchante égoïste qui ne
pensais qu'à mon bien-être alors qu'en réalité je ne faisais que
me protéger de cette relation. Mais me protéger de quoi
pourriez-vous me dire ? Eh bien d'une personne qui me pompait
mon énergie, inconsciemment car je suis persuadée qu'il n'avait
aucune idée de ce qu'il faisait, mais qui le faisait quand même.
Pour que vous compreniez bien, c'était en quelque sorte une vampire
qui aspirait ma force pour se nourrir et survivre, mais qui ne se
rendait pas compte du mal qu'il faisait. En effectuant quelques
recherches, le terme pour désigner cela est vampire énergétique,
en règle générale les vampires ne se rendent pas compte de leur
propre toxicité, ce qui les rend d'autant plus dangereux.
Pour vous dire à quel
point cette relation me rongeait et devenait oppressante, il me
surveillait et surveillait aussi mes amis sur les réseaux sociaux,
et ce en permanence. Si ces derniers postaient une photo d'une
soirée, j'avais le droit à un déferlement de haine et de mépris,
à de la méchanceté gratuite car il jugeait mes amis grossiers,
vulgaires, ils étaient selon lui de jeunes voyous que je ne devais
pas fréquenter. Je pense surtout intérieurement il nourrissait
une certaine forme de jalousie et de rancœur car lui-même n'était
jamais invité aux soirées. En plus de me surveiller, il suivait et
commentait absolument tout ce que je publiais. Il ne pouvait
s'empêcher de donner son avis et de répondre à celles et ceux qui
commentaient également, pensant bien faire mais ne faisant que
renforcer le malaise qui s'était installé entre nous. Il me parlait
également en privé de ce que j'avais publié ou de ce que un tel
avait pu dire. Certes j'aime que l'on s'intéresse à mon travail,
c'est toujours gratifiant, mais on tombait ici dans l'excès, c'était
vraiment un comportement abusif et déplacé. Je savais que si
j'écrivais et publiais un article, dans l'heure il l'aurait
commenté, et aurait interprété mes mots à sa façon. Je ne
pouvais donc côtoyer une personne ou publier ce que je voulais sans
qu'il émette un jugement de valeur, qu'il soit mélioratif ou
péjoratif. J'avais un peu le sentiment qu'il se prenait pour mon
père et pouvait décider de mes relations, ce qui bien entendu ne me
plaisait pas du tout. Je me sentais également constamment
surveillée, comme si j'étais dans une prison dont il était le geôlier, j'avais l'impression qu'il étouffait ma liberté, il
empiétait sur mon espace vital, sur mon intimité.
Comme je vous l'ai dit,
il n'était jamais invité aux soirées mais il tenait absolument à
savoir tout ce qui pouvait s'y passer. La fracture dans notre
relation amicale s'est opérée quand il s'est fait passer pour mon
petit copain afin d'obtenir des informations sur moi en soirée. La
situation est très ironique car d'un côté ils méprisent mes amis,
mais d'un autre côté il s'empresse de croire ces derniers quand ils
lui racontent tout un tas de connerie à mon sujet. Les amis en
question étaient en discussion avec mon petit ami quand la personne
dont je vous parle à commencé à les interroger Comme ils ne
savaient pas de qui il s'agissait, ils lui ont débité tout un
ramassis de mensonges aussi gros les uns que les autres. Fier de ses
trouvailles, il s'en est allé contacter ma mère en messagerie
privée. Ma mère n'avait aucune idée de l'existence de ce garçon.
Il lui a donc écrit et a tenté de lui faire croire que j'étais une
pute, car oui il le pensait, il s'imaginait que l'on me forçait à
faire des choses en soirée, c'est vraiment mal me connaître !
Je ne sais pas vous mais je trouve que le comportement qu'il a eu est
très malhonnête et intrusif, mais surtout je juge cela indigne d'un
ami. Se faire passer pour mon petit ami et écrire à une mère que
sa fille est une pute, dans quel monde a-t-on déjà vu cela ?
Il n'a donc pas hésité une seule seconde à usurper une identité
et à divulguer de fausses informations, ce comportement m'a
énormément déçu et a opéré une fracture immense dans notre
relation. Le pire dans tout cela, c'est qu'il prétend avoir agit
pour mon bien. Je cherche encore en quoi cela a pu être fait pour
mon bien...
La situation n'était
plus tenable, cette relation était devenue anxiogène, elle me
détruisait littéralement à petit feu, comme un poison me dévorant
de l'intérieur. Au fur et à mesure notre amitié s'est transformé
en quelque chose de toxique et nocif et j'ai voulu m'éloigner de tout
cela. Lui exposer la situation c'était une chose, qu'il comprenne ce
que je lui disais c'en était une autre. Tout avait atteint des
proportions que je n'aurais jamais cru atteignable. Je pense qu'il
était tellement mal dans sa peau qu'il n'a même pas pu seulement
envisager que ce qu'il avait fait été grave mais que cela m'avait
profondément blessé. Il ne pouvait comprendre que de mon mon côté,
je puisse aller mal également, et ce à cause de lui. Je ne pouvais
l'aider à aller mieux et je crois qu'après ce qu'il m'a fait je ne
voulais plus l'aider à aller mieux, pire que cela, son mal-être
était contagieux et je commençais moi aussi à sombrer dans une
détresse sans nom. Comment le lui expliquer aussi ? J'optai
d'abord pour la manière douce ; aucun résultat. J'ai essayé
en y mettant plus de fermeté. Toujours aucun résultat. Je crois
qu'il ne comprenait pas que je puisse être autrement que la fille
gentille avec qui il parlait, je crois qu'il ne pouvait imaginer que
je puisse m'éloigner car j'étais cette personne docile avec qui on
prend plaisir à parler mais surtout à qui on aime se plaindre.
Comme aucune des manières n'aboutissaient à quoi que ce soit, j'ai
dû me montrer plus dure, mais encore une fois cela n'est pas passé.
Alors, à bout de souffle, au bord de la crise de nerf, j'ai décidé
de mettre un terme définitif à notre relation en arrêtant
totalement de lui parlait. La simple idée de discuter avec lui me
rendait malade.
Bien évidemment cette
personne l'a très mal pris, mais je pense sincèrement que j'aurai
envisagé le suicide si j'avais continué de lui parler. Vous savez,
on ne découvre pas du jour au lendemain qu'une relation nous nuit,
qu'elle est toxique. Non, loin de là, on s'en rend compte
progressivement quand on comprend que certains phrases nous mettent
mal à l'aise alors que notre interlocuteur prétend que tout cela
est sain et inoffensif, quand on commence à prendre pour des
agressions répétées des jugements émis contre nous mais aussi
contre nos amis alors qu'ils sont de prétendus conseils, quand une
personne désire plus que ce que l'autre peut lui offrir. J'ai donc
fait le choix de me protéger de cette relative nocive qui me tuait.
Suite à ma décision il
m'a envoyé de nombreux messages, refusant de comprendre, d'affronter
la réalité mais surtout de respecter mon choix. Je ne sais pas si
vous pouvez imaginer à quel point toutes ces intrusions dans ma vie,
même dans ma vie privée se sont apparentées à une sorte de viol
psychologique. Il tenait tellement à faire partie de ma vie qu'il a
dépassait les limites du raisonnable et de la décence. Quand j'ai
compris que discuter ne servait à rien car il ne pouvait concevoir
la fin de notre relation amicale, j'ai décidé de le bloquer partout
pour effacer son image de mon esprit. J'ai supprimé toutes les
discussions et tous les messages qu'il m'avait envoyé pour mettre un
terme définitif à tout lien entre nous.
Il a alors commencé à
se créer de faux profils dans le but de me contacter, un, puis deux,
puis trois, puis dix. Je ne comprenais et ne comprends toujours pas
comment il en est arrivé à cette extrémité. Il a prétextait
vouloir se venger de mon abandon, alors qu'il n'y a jamais eu abandon
mais plutôt préservation de ma santé et de mon bien être. Suite à
ces faux comptes et aux menaces de suicide auxquelles j'avais le
droit, je lui ai clairement fait comprendre que ce genre de
comportement s'apparentait à du harcèlement et je l'ai averti que
j'allais déposer plainte s'il ne se calmait pas immédiatement. Il
ne m'a pas cru, pensant que je le menaçais, que tout cela était des
paroles dans le vent, il devait penser que j'étais trop gentille
pour faire cela, mais terminé la gentillesse quand la situation
dépasse de loin les bornes. Je lui ai donc laissé l'occasion de
mettre un terme à ce conflit il n'a pas su la saisir et les faux
comptes ont redoublé, à tel point que j'ai été contrainte de
porter plainte. L'action de porter plainte ne s'est pas faite sur un
coup de tête, cela faisait des mois que mes amis m'incitaient à le
faire, je leur répondais toujours que je pouvais calmer la situation
mais je dû me rendre à l'évidence : c'était impossible. J'ai
mûrement réfléchi ma décision, j'ai pesé les pour et les
contre et j'ai fait la démarche de porter plainte pour
harcèlement. Je me sentais toute bizarre car porter plaindre c'est
admettre que la chose n'est plus de notre ressort, c'est lui donner
un caractère sérieux. Suite au dépôt de plainte, je me suis
rendue au service d'aide aux victimes qui m'a soutenu dans ma
démarche, affirmant que peu de victimes osaient faire ce que je
venais d'accomplir. Tout cela n'a été que le début d'une longue
descente aux enfers.
Je pensais que suite à
mon action, tout se calmerait et pourrait rentrer dans l'ordre, il
allait être auditionné et comprendre que ce qu'il faisait été
mal Loin de là, quelle idiote j'ai été ! Il a continué,
avec plus de virulence et de haine, il a commencé à se créer des
profils avec mes photos, à écrire à mes amis afin de les éloigner
de moi. Je ne compte plus le nombre de compte où il a usurpé mes
photos, les détournant à son profit sans me demandant
l'autorisation de s'en servir. J'ai du fermer ma page facebook et
supprimer mon compte twitter car ils étaient devenus un défouloir
pour sa haine. Le bloquer ne servait à rien, il se créait des
comptes à l'infini et se vantait même de pouvoir le faire. À la
question pourquoi n'as-tu pas changer d'adresse mail, de blog et de
compte afin qu'il ne puisse plus te contacter, la réponse est assez
simple. Ce blog ainsi que l'adresse mail que j'utilise me sont
indispensables, d'une part pour exercer ma passion, d'une autre part
car je souhaite travailler dans le monde du livre et ces deux atouts
me permettent d'avoir déjà un pied dans cet univers. Je ne peux
donc mettre un terme à ce blog ni clôturer mon adresse mail parce
qu'un individu est incapable de contenir toute la haine qu'il a à
mon égard, une haine totalement injustifiée et démesurée. J'ai
pris mon mal en patience et j'ai attendu les résultats de la
plainte, elle a donné lieu à un rappel à la loi sur son casier
judiciaire mais à aucune autre poursuite. Je suis donc retournée
déposer plainte avec de nouveaux éléments cette fois-ci, à ce
jour, j'attends toujours que la plainte soit jugée, cela fait plus
d'un an que j'attends. Mais ce n'est pas tout ! J'étais
tranquillement en vacances quand j'ai reçu des sms et des appels par
dizaine. On venait de me créer un profil sur un site de rencontre,
profil sur lequel mon numéro de téléphone ainsi que ma photo
étaient clairement affichés... Vous voyez jusqu'où vont les
choses ? Jusqu'à m'inscrire sur un site de rencontre, jusqu'à
divulguer mon numéro de téléphone sur internet. Je n'aurai pas cru
cela possible. Notez bien que je n'accuse personne mais il y a de fortes chances que ce soit lui qui m'ait inscrit sur le site, je ne fais que soumettre une hypothèse dont j'ai presque la certitude qu'elle est vraie.
À côté de cela, je
reçois encore des messages d'amour de sa part, ils sont souvent
suivis de messages de haine et de mépris, ce qui me laisse penser
qu'il doit être atteint d'un certain déséquilibre, mais ce n'est
qu'une hypothèse à en juger par son comportement, aucune certitude
donc quant à cela. D'un côté il tente d'être bienveillant, d'un
autre côté il se comporte comme une personne dénuée de sentiments
qui ne pense qu'à me détruire. Sur de nombreux sites il s'est fait
passer pour moi et a laissé des témoignages, il a contacté des
blogueuses en se faisant passer pour moi, en me faisant passer pour
une ratée qui a détruit sa vie. Il ne cesse d'usurper mon identité
dans le but de me discréditer aux yeux d'autrui. Je trouve tout cela
très mesquin, très bas et perfide, indigne d'un être humain
également. Vous ne le savez peut-être pas, mais il s'est créé de
faux profils, parfois en se faisant passer pour un auteur afin que je
lui réponde, il se fait également passer pour des blogueurs et se
crée des profils avec leur image afin que je réponde à ses
commentaires. J'en suis réduite à inspecter le profil de chaque
personne qui me demande en ami, de chaque personne qui me laisse des
commentaires. C'est plus que pénible, malsain, oppressant, je n'ai
pas assez de mots pour définir à quel point cela m'écœure. Plus
d'une fois j'ai pensé à tout plaquer, à m'exiler sur une île
déserte afin de trouver la paix. Vous savez le pire dans tout cela,
c'est que je n'y peux rien. Que c'est inhérent à ma volonté, je ne
peux l'empêcher de m'écrire car internet permet à bien des âmes
en peine de sévir et d'exprimer ce qu'elles ressentent dans la
démesure et le ridicule.
Le harcèlement en règle
générale peut revêtir différentes formes, il peut être scolaire
comme sexuel, il peut être d'ordre moral au travail aussi. Le
harcèlement que je subis n'a pas vraiment de nom si ce n'est celui
de harcèlement, pur et dur. Je me fais harceler sur la moindre
plate forme où je peux avoir un compte, sur tous les réseaux
sociaux, raison pour laquelle j'y suis beaucoup moins. Je me fais
harceler dans les commentaires que je laisse sur vos blogs et
auxquels cette personne répond, sur vos pages facebook également.
Je peux vous assurer que c'est plus que pesant, c'est angoissant,
c'est malsain et déplacé. J'ai constamment le sentiment d'être
épiée, surveillée et jugée en permanence, j'ai la sensation
d'être traquée par une personne qui semble avoir troqué une partie
de son humanité contre quelque chose de beaucoup plus bestial, mais
encore une fois, tout cela n'est qu'un ressenti personnel et en aucun
cas une affirmation. C'est un enfer quotidien fait d'insultes et de
jugements, de méchancetés gratuites avec parfois des déclaration
d'amour, tout cela en réponse à une réaction de défense rendue
nécessaire par l'incapacité de l'autre à comprendre ma situation.
Tout cela dans une optique de vengeance alors que je n'ai fait que me
protéger face à une relation toxique.
Cela fait donc plus de
deux ans que je ne peux mener l'activité de blogueuse que je
souhaite. Plus de deux ans que j'ai hâte que cela prenne fin mais
surtout que cette personne prenne conscience de la démesure de son
comportement et de sa réaction, qu'elle cesse de me reprocher de
l'avoir abandonné sans justification alors qu'elle a simplement
refusé de comprendre le pourquoi de cette rupture amicale. Je ne
comprends pas qu'un individu gentil en apparence puisse harceler une
personne de la sorte selon le simple prétexte que j'ai coupé les
ponts trop violemment, c'est totalement insensé et démesuré à mes
yeux, d'autant plus qu'à de multiples reprises je lui ai expliqué
tout ce qui n'allait pas, tout ce que je ressentais.
Sur les moments, quand la situation n'allait pas, je tentais de l'expliquer avec les mots qui me venaient à l'esprit, sans saisir la nature véritable de ce qui me rongeais. Ce n'est que plus tard, avec du recul, que j'ai pu mettre des mots véritables sur le mal dont je souffrais. Le mal d'avoir aidé quelqu'un qui désormais me fait vivre un enfer. Le mal de ne pas avoir su dire stop quand la situation a commencé à devenir hors de contrôle. Le mal de n'avoir pas réussi à l'empêcher d'être dépendant à moi. Le dire n'est pas facile, je vous en parle deux ans après car j'ai eu le temps d'analyser et de comprendre d'où cela venait, car je me sens capable de vous en parlement de la manière la plus objective possible même si tout n'est que ressenti personnel.
Sur les moments, quand la situation n'allait pas, je tentais de l'expliquer avec les mots qui me venaient à l'esprit, sans saisir la nature véritable de ce qui me rongeais. Ce n'est que plus tard, avec du recul, que j'ai pu mettre des mots véritables sur le mal dont je souffrais. Le mal d'avoir aidé quelqu'un qui désormais me fait vivre un enfer. Le mal de ne pas avoir su dire stop quand la situation a commencé à devenir hors de contrôle. Le mal de n'avoir pas réussi à l'empêcher d'être dépendant à moi. Le dire n'est pas facile, je vous en parle deux ans après car j'ai eu le temps d'analyser et de comprendre d'où cela venait, car je me sens capable de vous en parlement de la manière la plus objective possible même si tout n'est que ressenti personnel.
Tout cela pour vous dire
que même une personne en apparence gentille et inoffensive peut se
transformer en une créature inimaginable par la seule force de la
haine. Une haine viscérale dont je paies les frais alors que je
n'ai fait qu'empêcher notre amitié de me tuer. Que juger d'une comportement malsain d'une personne, c'est un ressenti personnel, quelque chose que l'on sent au fond de soi, que l'autre le comprenne ou pas cela ne change au rien aux faits, ce que nous considérons comme malsain l'est, quoique puisse en dire la personne qui vous fait subir cela, je pense que c'est la chose la plus difficile à comprendre pour celui qui a un comportement malsain.
Cet article inaugure ce qui s'intitule Les carnets de Wolkaiw dans lesquels je vous ferai part de mes réflexions sur de nombreux sujets. Comme vous l'avez compris, il ne s'agit en aucun cas de diaboliser cette personne, car elle n'avait sans doute pas conscience de ce qu'elle faisait, mais de vous avertir des dangers de ce genre de relation toxique et plus encore des dangers d'internet. Sur-ce, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année. ♥
Ma pauvre, cette expérience est terrible et effrayante...Je n'ai pas de mots assez forts pour te souhaiter plein de courage, j'espère que cette situation s'arrêtera rapidement !
RépondreSupprimermerci pour ton article. Tu as eu amplement raison de couper les ponts.
RépondreSupprimerContrairement, ça n'a pas été aussi loin que toi dans mon cas mais j'ai vécu une relation toxique dans laquelle l'homme pensait que je lui étais destinée, que je changerais d'avis.
Le pire c'est de nous faire culpabiliser pour qu'on continue à leur parler.Je l'ai viré de ma vie définitivement. Maintenant, il essaie de renouer contact mais je ne réponds pas. J'ai prévenu une amie en commun afin qu'elle lui explique. Il s'est abonné à mon blog pensant avoir des informations mais je ne mets rien de personnel.
Bref, le plus dur c'est de couper les ponts mais après tu respires complètement. Comme toi, c'est des proches qui m'ont alerté.
Tout va s'arranger ma chère amie! Si jamais tu as besoin, tu sais où me trouver =)
RépondreSupprimerQue dire ? J'ai lu ton article du début à la fin et cela à deux reprises parce que d'une part je ne peux que compatir à ta situation dans laquelle tu es et d'une autre part, j'ai vécu une situation un peu similaire à la tienne sauf que dans mon cas, internet existait bien sûr mais ce n'est pas aller dans l'extrême.
RépondreSupprimerJe pense savoir de qui tu veux parler, et je suis désolée de voir que cette situation perdure encore et que tu doives prendre des mesures drastiques pour ne pas te retrouver confronter à cet individu.
Toujours est-il que, si je peux me permettre de te donner un conseil : ne surtout pas abandonner ta passion pour ton blog, pour la lecture, pour la littérature, pour le partage. Tu es gentille, bienveillante, je le suis aussi mais malheureusement, il y a des personnes qui abusent de nous et qui nous pourrissent la vie. Pour ma part, je n'ai pas réussi à tirer un trait dessus mais je fais tout pour protéger mes enfants parce que dans mon cas, cette personne a essayé de s'en prendre à la chair de ma chair, et j'ai commencé à sortir les crocs !
Je trouve que tu as eu beaucoup de courage de venir nous en parler, je te remercie pour ta confiance, et j'espère que cela t'a fait un bien fou de te confier à nous.
Je te souhaite de passer de belles fêtes de fin d'année :)
Hello,
RépondreSupprimerJ'ai pris le temps de tout lire. Premièrement, je ne vais pas porter de jugement sur la personne que tu cites car je ne la connais pas. Mais je vais juste "parler" de ta souffrance.
Les vampires énergétiques sont plus nombreux qu'on ne le pense. Ils ne sont pas forcément évidents à identifier, des fois on a l'impression qu'ils ont juste besoin de nous et on se donne, parce que nous sommes humains. Tu n'as rien à te reprocher dans la situation, visiblement, et je te souhaite de pouvoir prendre la distance nécessaire. J'espère qu'il finira par lâcher et cesser d'être abusif. Peut-être finira-t-il par trouver le bonheur, et alors vous pourrez avancer tous les deux.
Je compatis donc à ta souffrance mais aussi à la sienne. Joyeuses fêtes
Wouha rien qu'en lisant tes mots je me sens oppressée. Je ne peux pas dire que je comprends ce que tu vis car ce serait mentir, mais j'imagine que ça a été un véritable enfer pour toi. Tu as fait le bon choix en coupant les ponts sois en sûr. J'espère que la loi fera quelque chose contre ça et j'espère aussi que cela s'arrêtera car tu mérite que cela cesse pour vivre pleinement ce que tu souhaite faire. Je suis de tout coeur avec toi, courage ma belle ♥
RépondreSupprimer:/ Je suis tellement triste pour toi. J'ai vécu trois années de harcèlement moral au collège et je me retrouve un peu dans cette histoire.
RépondreSupprimerIl n'avait pas conscience du mal qu'il te faisait, oui sans doute, mais il y a des actions, des mots qui n'auraient jamais dû exister. L'usurpation d'identité, l'intrusion dans ta vie privée, c'est clairement horrible. Je n'ose à peine imaginer ce que tu as pu penser, vivre, il y a des trucs qui me rappelle de biens mauvais souvenirs. J'espère vivement que ces atrocités cesseront.
Protèges-toi, c'est le plus important, j'espère que ces longues plaintes déposées - même à répétition - finiront par aboutir. Ce sera un premier pas, même si clairement, t'as pris cher et que ce sera plus long à cicatriser.
Je te souhaites d'aller mieux, n'hésites pas à écrire, écrire là-dessus, toutes tes pensées, ton ressenti, juste pour toi. Ca peut (peut-être) agir comme un défouloir. En espérant que ce cauchemar cesse.
C'est dans ce genre de moment qu'on aimerait ouvrir la porte de son placard pour entrer à Narnia ou séjourner un temps dans cette verdoyante et paisible Comté des Hobbit. Loin de ce qui peut nous blesser. Je te souhaite d'aller mieux.
Je t'envoie pleins de bonnes ondes ;)
Vraiment désolée de voir que de tels comportements existent, même si on entend tous les jours des choses comme cela, malheureusement. J'espère réellement que tu vas pouvoir vivre comme tu le souhaites et plus sereinement, surtout.
RépondreSupprimerJe te souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
NL:
RépondreSupprimerCoucou,
Comment vas-tu?
Je viens de publier une nouvelle chronique sur le blog : http://lecturesdunevie.weebly.com/home/et-plus-si-affinites
Je te souhaite une très bonne semaine :D