J'ai fondu sur mon iceberg avec Yellow Birds

La couverture de ce roman est époustouflante. Les bottes de soldats nous plongent directement dans un autre univers, un lieu que le sable recouvre. Le titre reste plus mystérieux, j’ai effectué quelques recherches avant de comprendre que Yellow Birds est en réalité le chant de guerre des soldats, ce qui rend ce titre magique, comme un hommage. Le résumé m’a d’autant plus séduite qu’il a confirmé ce que j’attendais, un roman de guerre, celle d’Irak, avec un tout jeune soldat.

 Yellow Birds c’est une aventure époustouflante. Un fabuleux voyage de guerre contant le récit d’un jeune soldat : Bartle. Je ne saurai vous faire une chronique objective tellement Yellow Birds m’a touchée, parlée, captivée! L’écriture fluide et très agréable de l’auteur transporte le lecteur dans un autre monde, celui dans lequel l’action se déroule. Ce qui revient à dire soit sur le terrain, soit chez le soldat, à l’abris des armes.

Les qualités de ce roman sont multiples. Il a tout pour plaire. Que cela concerne l’écriture ou le récit en lui-même. Les mots employés sonnent toujours justes, même dans les situations délicates. Ce roman est une perle rare, car à la fois doux par les mots et dur par le message, il mélange à merveille des éléments qui pourtant ne semble pas pouvoir s’assembler.

 Yellow Birds est le récit d’une vie détruite par la guerre, ses ravages, ses « bon » moments mais surtout ses moments noirs. Chaque chapitre nous en apprend davantage sur la raison de ce blocage, de cet enfermement, cette sorte de dépresse à laquelle Bartle aspire. Se sentir coupable est une chose, vivre avec est pire. Sans nous en rendre compte, nous nous attachons à Bartle, à son histoire qui peut semblait banale pour tout soldat, mais qui touche un homme au plus profond de lui-même, qui le transforme intérieurement.

Vous l’aurez sans doute compris, ce livre ne laisse pas indifférent, émouvant et véritable, il retrace le parcourt d’un enfant de la guerre, d’un de ses jeunes envoyés pour sauver un pays, l’innocence au départ, la culpabilité au retour.